lundi 13 octobre 2014

11 et 12 octobre - le NC au Nogaro Classic Festival

Pour changer un peu des travaux et de l'entretien, de la compta et des vols en local, le F-PZAC avait décidé de s'exporter à Nogaro, pour le flyin' du Classic Festival 2014. Et qu'est-ce donc un flyin' ? Ce sont des avions qui viennent se rencontrer sur un aérodrome. Ce n'est pas un meeting aérien, c'est un exposition statique, ouverte au public. Et si les avions exposés en statique veulent décoller et voler, ils le peuvent. L'aérodrome est actif comme les autres jours, la réglementation aéronautique reste en vigueur. Et ça permet de voler ensemble dans un un bon esprit, simple et sans prise de tête.
En fin ça, c'est quand on y est. Car ce weekend, la météo avait prévu de la pluie et de l'Autan pour dimanche. Et elle n'avait pas prévu la brume tenace de samedi matin. L'un dans l'autre, il fallait être optimiste et visionnaire pour espérer décoller. Oui à l'APPARAT, on est visionnaires.
Profitant du sursis offert par la brume, Bernard et Olivier vérifient l'alimentation électrique et installent les bagages dans l'avion. En voyage, il faut emporter les chargeurs, les amarres, les housses. Mais aussi les GPS, les vêtements de rechange, quelque outils, de l'huile. Et encore on a oublié la banderole et le panneau de l'avion. Au bout d'un moment, le coffre est plein et tout est attaché.
La première étape du voyage consiste à faire le plein. Le voyage prévu est estimé à 1H10, il commence avec un petit saut vers Castelnaudary. Puis c'est le redécollage vers Nogaro, en passant au sud de Toulouse. Il fait grand beau, la navigation avance comme prévu, la vitesse sol est plus élevée que les 140 km/h estimés. Le vent d'Autan est là, même faiblement.
A Nogaro, la piste 14 accueille les roues du NC avec plaisir. En bout de piste à gauche, une bretelle mène vers le parking. Le NC est garé par les organisateurs derrière un Nord 3202 et un Ryan. L'accueil est chaleureux, le soleil aussi.
Les avions sur place sont beaux, il y a plusieurs Stampes, et parfois une auto s'approche pour des photos en patrouille au sol.
Mais c'est pas tout ça, si on volait ? Un piper, un photographe, un petit briefing et hop, c'est parti pour un vol en patrouille à but photographique. Par 3/4 arrière droit, le NC suit le piper autour de l'aérodrome et un peu vers le couchant.
Le photographe fait quelques gestes, pour s'éloigner, pour monter, pour amorcer quelques virages. L'objectif est d'avoir une photo avec le disque de l'hélice, et une photo un peu dynamique, donc en virage. En voici une issue d'un tri préliminaire.
Retour au sol, et redépart aussitôt. Il y a un passionné qui n'a pas volé aujourd'hui et c'est un scandale. Bernard reste au sol, Olivier emmène le passager, qui pilotera quasiment tout le vol, dont un beau passage dans les règles à quelques mètres du sol. Et je mets un pluriel juste pour faire beau. Après le vol, le NC est abrité dans un hangar à planeur. Le club de vol à voile a même démonté quelques planeurs pour faire de la place aux avions en bois et toile, quand je vous dis que l'accueil est bon.
Le nuit tombant, le repas du soir s'organise. Nous sommes dans le Gers, il y aura forcément du canard. Et plutôt deux fois qu'une. Ah oui, et de l'armagnac aussi. Pareil, plutôt deux fois qu'une. Pas grave, personne ne conduit ce soir.
Après une nuit dans une bonne auberge, agréable et confortablement installée, il est temps d'ouvrir les volets de nouveau. Le soleil est de nouveau radieux. On va revoler aujourd'hui, oh oui.
Mais d'abord, il est temps de profiter du rassemblement automobile tout proche. Oui, car Nogaro Classic Festival, c'est une vingtaine d'avions, mais aussi plusieurs centaines de voitures. De tous âges, de tous horizons et tout sur le parking, les paddocks et la piste du circuit Paul Armagnac qui par chance touche l'aérodrome. A pied ou en navette gratuite, il est possible de rejoindre le circuit rapidement. Il y a des voitures partout, ça brille, ça vrombit. Sur le circuit, différentes catégories tournent par créneaux de 20 minutes, puis laissent la place. GT, monoplaces, avant-guerre, il y en a pour tous les goûts et toutes les tolérances au bruit.
Pour le repas du midi, les pilotes ont accès à la salle VIP du circuit. Le buffet est mangé sur de belles tables rondes nappées de blanc, et en plus on voit la piste de là. Bon ok, c'est la pause de midi et les voitures ne tournent plus. Mais quand même, on voit la piste. Le repas est pris notamment avec Replic'Air, et Gilles qui est venu avec son Bücker.
L'après-midi, il est temps de revoler, parce que le matin a été trop terrestre. Bernard s'envole pour un tour de Jungmann, puis le NC décolle pour un vol en patrouille avec les deux pipers jaunes.
L'après-midi est bien avancé(e), il est temps de prendre le chemin du retour. Mais avant, il faut remplir le réservoir de bonne 100LL. Miam. Au loin les nuages grossissent. Un coup de fil à la Montagne Noire et Bernard est soudain pressé de rentrer. Des congestus sont annoncés. Le vent d'Autan est confirmé.
Finalement, à part un peu de vent de face qui diminue la moyenne, le trajet du retour est fait sans histoire. Toujours par le sud de Toulouse, mais sans le détour à Castelnaudary. A la Montagne Noire, l'approche vent d'Autan est un peu différente de l'approche habituelle, mais avec les bons trucs elle s'opère sans difficulté et le NC touche les roues avant 19h. Le temps de le ranger, et le weekend se termine. Il fait presque nuit, ce qui est une bonne façon de terminer deux jours de grand soleil.
Pour aller plus loin et lire le point de vue automobile, voyez cet article avec d'autres photos du NC parmi les nombreuses automobiles.

samedi 4 octobre 2014

Samedi 4 - du chaud et du froid

Dans la série des nombreuses choses à faire pour préparer l'hiver, remettre le chauffage à la cantine n'est pas la plus idiote. Souvenez-vous, la chaudière a gelé l'hiver dernier. Mais là c'est reparti, nous avons un plombier, un brûleur, des radiateurs. Des radiateurs ? Ah oui, je vous raconte.
Dans la cantine, si vous êtes passés récemment, il y a des radiateurs en acier. C'est pratique, c'est pas cher, c'est d'origine et c'est déjà en place. Oui mais. Oui mais en termes calorifiques (ou calorifères), ce n'est pas le top. Alors qu'on peut très bien installer des radiateurs en fonte, nettement meilleurs en inertie calorifuge ! Sauf que les radiateurs en fonte sont en bas à Revel.
Ni une ni deux, de forts et puissants membres de l'APPARAT sont descendus avec le HY (paix à ses amortisseurs) les chercher. Le HY (paix à son embrayage) est remonté, et il est plein de radiateurs. En fonte. Donc lourds.
Ce samedi matin, sur l'aérodrome de la Montagne Noire, nous avons Bernard (au dos fragile), Henri (au dos abîmé), Franck (au dos lumbago-ifié), ainsi que Nico et Olivier qui ont bêtement un dos en bon état. Cela va-t-il durer ? On verra après ces 12 radiateurs.
Un fois le premier et très gros déchargé, il ne reste que 11 radiateurs dans le fourgon. Il faut du temps pour attraper ces 10 radiateurs. Quand on n'en voit plus que 9 c'est que les côtés ont été vidés. Une petite pause et il en reste 8. Les suspensions du HY remontent un peu avec seulement 7 radiateurs sur le plancher.
On vérifie qu'il reste de la place pour ranger 6 radiateurs dans la cantine. En effet au fond on peut bien en mettre encore 5. Sur les 4 qui restent, il y a de petits modèles. 3 pour être précis. Dont 2 qui sont de faible épaisseur. Et le dernier radiateur est un très gros modèle mais on le laisse juste à la porte. Le HY est vide. Ouf. Apéro ?
Ah ben non, il fait beau et on va voler cet après-midi.
En piste, VVMN vole beaucoup mais l'APPARAT sort également le T21, très à l'aise dans un environnement de petites ascendances et en l'absence totale de vent. La combinaison de vol n'est pas de trop, on sent que l'automne est là, même si au sol ça reste tout à fait tenable. Les pilotes de K13 font les malins, mais en torpédo l'automne est plus présent qu'en conduite intérieure.
Et la journée s'achève sur un coucher de soleil très bien pour un mois d'octobre.