lundi 13 mars 2023

DES PHARES AÉRONAUTIQUES ?

Texte recopié de la description de la vidéo en fin d'article :

Alors qu’à l’entre deux guerres les systèmes de guidage par radio n’existaient pas encore, les phares aéronautiques de la Ligne Toulouse - Le Perthus ont servi à guider les pilotes de L’ Aéropostale lors des vols de nuit. Les avions décollaient de l’aérodrome de Toulouse Montaudran direction l’Espagne, puis le Maroc, le Sénégal et enfin l’Amérique du Sud. 

Il existait sur la Ligne Toulouse - Le Perthus deux types de phares aéronautiques: 

les phares d’aérodrome et les phares de jalonnement [balisant une route aérienne].

En 1938, on comptait quatorze phares référencés par le Ministère de l’Air [source: Carte Générale des Phares Aéronautiques].

Les phares de jalonnement au néon ont été bâtis au début des années 30 à l’initiative du Ministère de l’Air [via le Service de la Navigation Aérienne ou SNAe]. L’éclairage au néon rouge permettait aux pilotes de voir ces phares par temps de brume ou de brouillard. Le clignotement plus ou moins long de ces tubes au néon représentait une combinaison lumineuse traits/points correspondant au code morse d’une lettre associée à la commune survolée à ce moment-là. Ainsi par exemple, la lettre “G” représentait le village de Baziège, “K” celui de Sallèles-d’Aude, le «N» celui de Fitou etc... L’ allumage de ces phares était assuré par des habitants du village qui n’étaient pas des employés de L’ Aéropostale: il pouvait s’agir de l’instituteur, du meunier, de l’électricien ou du garde-champêtre par exemple. Chacun était informé par un télégramme envoyé de l’aérodrome de Toulouse - Francazal pour un créneau d’allumage en fonction de l’heure prévue du passage de l’avion. 

C’est aussi grâce à ces phares que des grands noms comme Saint-Exupéry, Mermoz, Rozès, Guillaumet, Gourp et tant d’autres ont pu assurer l’acheminement du courrier en temps et en heures et ainsi relier Hommes et Continents. 

Aujourd’hui, beaucoup de ces phares ont été détruits. La vidéo montre ceux encore en place sur le tronçon Toulouse - Le Perthus.  Dans l’ordre de passage de l’avion: Baziège, Montferrand Lauragais, Lézignan-Corbières, Sallèles-d’Aude, Fitou, Le Perthus. Certains ont été délaissés par les communes et abandonnés en l’état. Ils sont pourtant partie intégrante de la grande Histoire de L’ Aéropostale, et à ce titre ne peuvent être oubliés tout comme les Hommes qui les ont fait fonctionner. Heureusement que quelques personnes et associations, conscientes de la portée historique de ces ouvrages, travaillent à leur sauvegarde, à l’image de la commune de Montferrand qui a réhabilité son phare, ou bien grâce à l’action de restauration récente des membres de l’aéroclub de Lézignan-Corbières.



samedi 28 mai 2022

90 ans, journée portes ouvertes

Les 3 associations de l'aérodrome organisent une journée portes ouvertes le dimanche 5 juin, à l'occasion des 90 ans du premier vol de Jean Thomas sur notre terrain.

Plus d'infos ici.



mercredi 18 mai 2022

Nuit Européenne des musées 2022

L'APPARAT a participé à la Nuit Europénne des musées le samedi 14 mai, de 17h à une heure avancée de la nuit noire, bien qu'éclairée par le tout nouvel éclairage de notre hangar Mistral 1. Le public a pu profiter des aéronefs sous un éclairage différent, et notamment des jeunes en situation de handicap qui ont senti la magie du rêve d'Icare durant les 2 heures de visite. La soirée s'est terminée par un repas en commun entre les bénévoles et certains visiteurs
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dimanche 25 octobre 2020

19/20 France 3 - 21 octobre 2020

Le reportage sur les panneaux solaires et notre aérodrome démarre à 6m 42s.

lundi 7 septembre 2020

Clôture de l'enquête publique concernant le projet photovoltaïque

Ce message fait suite à l'ouverture qui avait été détaillée dans un précédent article toujours disponible ici : http://apparat-news.blogspot.com/2020/06/ouverture-de-lenquete-publique.html

Voici la conclusion du Commissaire enquêteur:

En conclusion j'émets un AVIS DEFAVORABLE à la délivrance d'un permis de construire pour le projet de parc photovoltaïque « Lauragais » au sol au lieu-dit l’aérodrome commune de Vaudreuille.

Fait à Lavaur, le 20 août 2020.

Le commissaire enquêteur Jean-Louis CLAUSTRE.

Pour une information peut-être plus complète de chacun, vous trouverez ci-après :

Les deux dossiers sont complémentaires.

La position scandaleuse de l'Aviation civile est notamment détaillée p 44 à 47 du rapport.

Vous trouverez aussi ici le lien vers l'ensemble des courriers et observations formulés pendant l’enquête.

 

Les vraies valeurs et la raison triomphent pour l'instant, mais la vigilance est toujours d'actualité !

dimanche 9 août 2020

8 août - journée de vol d'août

En période d'été et de congés, il eût été facile de passer à côté de la journée de vol mensuelle à l'APPARAT.

Que nenniet.

Un peu plus d'un mois après la précédente édition (avez-vous lu le résumé ici ?), les pilotes de l'APPARAT se retrouvent de nouveau pour profiter des machines rares du musée. Si rares que certains repoussent même leur départ en weekend pour en profiter.

En état de vol, le Breguet 904 et le T21, le NC859 et le Zlin. Mais faute de pilote ce jour, le bel avion de voltige restera au sol. En revanche, le T21 a déjà 2 volontaires, peut-être 3 et ceux qui ne sont pas exprimés mais qui craqueront en le voyant en piste. De son côté, le 904 a également un vol de sûr, et un ou deux potentiels.

Bref, un programme bien rempli qui ne demande que des ascendances. Là en revanche, ça pein un peu. la météo du jour est chaude, presqu'autant que la veille qui a vu un beau pic de chaleur dans la région toulousaine. Les orages pointeront le bout de leur nez en soirée mais la pluie n'est attendue que le dimanche. Donc du chaud, probablement stable. Ce n'est pas aujourd'hui qu'on dépassera Puylaurens en Slingsby. Essayons déjà de dépasser le rayon de 5 kilomètres.

Il y a de l'activité en piste. Des élèves et des Vols d'Initiation chez VVMN, la même météo pour tous avec ce petit vent de nord ou nord-est qui n'aide en rien. Ah si, il assure de revenir plus facilement quand on est allé montrer le Lac de St Ferréol au passager. Faisons contre mauvaise fortune bon cœur.

En piste 30, on aligne le torpedo devant, et le tandem derrière. Le premier décollage du Slingsby se fait avec le Midour qui n'est pas le plus adapté au remorquage du planeur britannique vintage. Heureusement Romain a de bons bras et Jean-Claude de bonnes aptitude de remorqueur. Après quelques longues minutes le T21 interrompt la montée (?) dans ce qui ressemble le plus à une colonne d'air ascendant. Disons que ça ne descend pas trop.

En tout cas le planeur est bien content d'être là, son équipage aussi. La chaleur est bien plus supportable avec 65 km/h de vent dans la figure, un peu plus haut que le terrain. Pour rester le plus au frais possible il faut éviter de descendre, et c'est là que ça se corse.

Autour du T21, deux ASK13 tentent également de faire durer le vol. Les réussites varient. pour le Slingsby, ce sera un quart d'heure.

Pendant ce temps, Bernard a décollé en 904 avec une passagère. Malgré les adjectifs peut valorisants dont il gratifiera les pompes lors de son retour au sol, il parvient tout de même à tenir 40 minutes, égalant le record de la journée établi peut avant par un ASK13 orange.

L'équipage du T21 tourne, c'est Frédéric puis Frédéric qui prennent la place droite du torpédo. Le 3e et dernier vol de la machine durera 25 minutes ce qui est bien pour la journée.

ASK13 vu d'un Slingsby T21...

... et vice et versa

Pendant ce temps, la fatigue et la sécheresse ont raison du pilote remorqueur du jour. Il préfère rend le manche au bout de 4 heures sous la bulle chauffée de l'avion. Il a évidemment raison. La relève vient alors en la personne de l'instructeur qui pilotait le T21, clouant ainsi la machine au sol pour la fin de la journée, dommage.

L'après-midi n'est cependant pas finie, et la dernière partie va se mettre en place. De passage pour a journée, Pierre-Etienne est venu avec son appareil photo dont il connaît relativement bien le fonctionnement. L'idée est de faire quelques clichés des planeurs du musée, en l'air si possible.

Un vol photo ça s'organise, afin de garder le meilleur du temps de vol qui sera forcément court au moins pour le planeur. Non, le vent de nord ouest ne viendra la sauver la fin de journée.

Le plan est le suivant : on met le photographe dans le NC en enlevant la porte droite, et Bernard aux commandes. Après avoir lancé l'hélice, Olivier rejoint la piste et prend le Midour pour remorquer le 904 avec Guillaume et Romain.

Le NC décolle en premier, fait un tour pour se positionner à bonne distance mais en parallèle de l'attelage au décollage. Merci le téléobjectif. Au top du photographe, l'attelage met les gaz et commence son ascension, classique. Virage à droite vers la pente, le NC est à gauche et le photographe ets bien placé.

Au niveau du lac, virage à droite pour le Midour qui revient se placer face au soleil. Virage à gauche pour le NC qui revient se placer plus haut afin d'avoir un autre angle. Puis le planeur largue, et on recommence un peu pareil sans le remorqueur.

En fin de vol, le NC fait quelques passages au dessus du planeur afin de capter la "croix" que représente la forme du planeur vue de dessus.

Enfin ça c'est la théorie. Malgré un briefing bien effectué et des consignes claires, les vitesses d'évolution relatives amènent un peu de surprise et le temps de se rattraper l'un l'autre tout cela prend un peu plus de temps que prévu. Les clichés ne sont pas tout pile dans l'axe rêvé. La lumière est juste nu peu plus faible qu'espérée.

Hé, on chipote là. Il y a de belles photos quand même. Voyez plutôt.

Et quand le soleil se couche, les aéronefs sont déjà touché le sol. Le temps de les ranger, les copains ont fait la cuisine et la soirée se termine au barbecue et à la salade.

Parce que les vols c'est bien, mais les copains c'est encore mieux. A la fin ce sont aussi eux qui assurent que les vols sont beaux.


16 juillet - accueil du centre de loisirs de Vaudreuille

 C'est désormais régulier au musée, nous accueillons des enfants. Car sachez-le, le musée n'est pas fait de vieilleries, il est fait de patrimoine, de culture et d'Histoire. Et ça, ça se raconte pour tous les âges. Invention du mot avion, rudiments du pilotage, machines volantes de toutes époques... il n'y a pas d'âge pour apprécier ces trésors et de trop jeune pour apprécier de s'asseoir dans un cockpit.


Et c'est ainsi que la dizaine d'enfants a apprécié la visite en cette matinée du jeudi 16 juillet.