Pour le premier samedi du mois, il y avait un programme chargé : des tuiles, des ailerons, des étagères, des freins, des enveloppes, un train, des carreaux. De quoi occuper une vingtaine de bricoleurs. Pas de bol, nous ne fûmes que 5 ou 6 les deux jours. Et ben on a avancé quand même. Remercions d'ailleurs la météo, qui fut pluvieuse samedi, et brumasseuse dimanche. Si on ne peut pas voler, autant bricoler, et bien bricolons.
La première tâche a consisté à repérer les carreaux cassés. Sur de grands bâtiments battus par le vent et les intempéries, c'est inévitable. Mais comme nous sommes avertis, un petit tour et l'inventaire est fait. Il reste à découper les nouvelles vitres. Moment apprentissage. En tout cas pour moi. Pour découper une vitre il vous faut un diamant. mais comme nous ne sommes pas riches, on se contentera d'un roulette adéquate, sagement trempée dans le white spirit. Ensuite, il vous faut le coup de main, ou un Henri, ou encore mieux un Jeannot. Comme nous avions tout ça, ça s'est bien passé. Info culture du jour : le verre c'est comme le bois, il y a un sens, un fil. En revanche pas de bol, il ne se voit pas avant la découpe. En revanche si ça se coupe mal dans un sens, vous avez trouvé, vous êtes à contre-fil. De toute façon on n'a pas vraiment le choix, il faut tailler les vitres dans les deux sens. Dont acte, on coupe. Et après avoir raté quelques découpes (sur un carreau à jeter), je m'aperçois que finalement ça se fait bien. Youpi.
Une fois le vin tiré, il faut le boire. Et une fois les carreaux découpés, il faut les poser. Oui mais il pleut. Euh... On attendra demain alors. En attendant les ailerons de la fauvette sont remontés, et les ailes sont ramenées au hangar. On ne remonte pas le Breguet pour le moment car avec les travaux en cours sur les avions, on manque un peu de place. Pas grave, on passe à la suite.
La suite c'est le repas. Ah oui, il est déjà 13h, comme le temps passe.
Le début d'après-midi commence par du secrétariat de masse. Je suis arrivé avec les 250 invitations à l'AG (pour les curieux, c'est le samedi 11 mai), 300 fiches d'inscription, 300 enveloppes. Bon ben yapluca. Et hop, on prend une invitation, on la superpose sur une fiche, on plie en 3, on insère dans l'enveloppe, on vérifie que l'adresse est bien en face de la fenêtre de l'enveloppe, on ferme l'enveloppe. Environ 250 fois.
La tâche avance bien, nous sommes 4 dessus. A la fin nous sommes ravis et la caisse est prête à partir à la poste, plein de 220 enveloppes. 220. 220 ? Combien j'ai dit plus tôt ? Et m... il en manque. Là commence un petit jeu de piste pour identifier les absents. Heureusement, on s'aperçoit vite que les absents se suivent tous dans l'ordre alphabétique. L'imprimante a dû manger un paquet au publipostage. Après vérification autour de ce trou dans l'alphabet, nous sommes rassurés qu'il ne manque que ça. Du coup nous ré-imprimons la série manquante, superposons, plions, insérons, vérifions et fermons. Hop.
Arrive ensuite la nouvelle armoire. Fraîchement sortie d'une benne où elle devait être jetée, la nouvelle armoire a le mérite d'exister. Et si elle n'est pas tout belle, elle est grande et fonctionnelle. On peut y ajouter beaucoup d'étagères. Heureux hasard, l'atelier manque d'étagères comme en témoignent les tables jonchées d'outils et matériels divers. Là entre en jeu la scie circulaire, qui commence à débiter de nouvelles étagères dans tout ce qui passe.
Quelque part au milieu, on est passé au dimanche, mais je vous fais grâce de la nuit, c'est hors sujet.
Dimanche i lfait beau. Une envie de poser des carreaux se fait sentir. Ah mais il n'y a pas le mastic adapté. Ce sera pour samedi prochain. Un petit passage à la déchetterie alors ? Un vieux frigo et une vielle cuisinière n'attendent que ça. Ah mais la déchetterie est fermée le dimanche. Ce sera pour samedi prochain. Des étagères alors ? Ca oui on peut. Alors on continue. Et comme c'est jour de bonne volonté, on let même des étiquettes sur les boîtes, pour savoir qu'est-ce qu'il y a dedans. Dingue.
Pendant ce temps, il y a aussi de la vraie mécanique. Le train du Stearman est démonté, poncé, pendu et antirouillé. Le système hydraulique du NC est muni de câbles et de sertissages. Ah mais un des câbles est trop court. Ce sera pour samedi prochain.
A samedi prochain.
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