Pour reprendre le rythme à la rentrée, rien de vaut un bon premier samedi, avec son lot d'activités diverses et variées. Ce samedi, pour son exposé devant la classe, le petit Bernard nous a exposé un objet que nous avons tous croisé plusieurs fois dans le hangar sans savoir vraiment à quoi il pouvait bien servir. Mesdames messieurs, sous vos yeux ébahis, le madrier en chêne de St Papoul, et ses deux anneaux.
Ce petit bout de bois est en fait le dernier d'une famille que vous voyez également dès que vous mettez le nez en l'air dans le Mistral, les fixations des planeurs suspendus. La poutre s'insère dans la charpente et supporte une cable et une poulie, par laquelle le câble du treuil va passer pour suspendre l'aéronef en hauteur. C'est simple, c'est efficace, et ce madrier attendait depuis une petite dizaine d'année, faut d'avoir quelque chose à suspendre.
Et maintenant qu'on sait à quo ça sert, il faut le mettre en place. Pour cela il faut déployer la grande échelle afin d'atteindre le haut de la charpente. Michel prend la mission de monter travailler en équilibre sur le dernier barreau. Heureusement, il a une corde pour s'assurer une fois en haut. Comme il ne fait pas beau, on ne sort pas les machines et du coup il faut hisser l'échelle au bord de fuite du Storch et devant le nez du Riatou. C'est un peu serré mais ça passe.
Pour la pause déjeuner, la table est mise à la cantine. Au menu : rôti de porc d'Aérorétromobile, salade de tomates, poumpet. Et un petit café, ou plutôt deux puisque qu'il faut en refaire suite à un incident de cafetière.
Pour le câble, il y en a une bobine dans le hangar derrière l'aile volante. Une petite épissure plus tard et le câble se retrouve avec deux boucles prêtes à êtres fixées dans les anneaux de la fixation. La poulie est renforcée et fixée. Il reste à fixer e treuil en bas de la charpente (oui parce qu'en haut ce n'est pas pratique). Michel emporte le treuil chez lui pour ajuster une équerre solide, il reviendra demain.
Pendant ce temps, une autre équipe s'occupe de vérifier les fixations du Sulky (puisque c'est de lui qu'il est question) afin d'être sûr que rien ne tombera quand il sera au plafond. Les 4 axes des ailes sont changés pour des axes de plus grand diamètre. Exercice intéressant : imaginez que vous voulez enlever l'axe de fixation d'une aile et en mettre un autre, tout ça sans démonter la machine. Ce n'est pas facile, surtout quand la personne en bout d'aile ne connaît pas le vocabulaire "attaque / fuite". Mais on s'en sort toujours.
Autre activité de la journée : rangement de la librairie et descente de nombreux livres depuis l'étage jusque dans cette librairie nouvellement rangée. Petit à petit, les étagères se remplissent de livres, ça fait plaisir.
Pendant ce temps, Henri oeuvre à la mise en place des flarms dans les machines. Les 4 appareils en règle (B905, N2000, T21, NC859) sont équipés. Il faut évidemment ajouter une batterie dans le T21 et la Fauvette car ces machines n'en ont pas. La standardisation des prises batterie et chargeur est faite dans la foulée.
Le dimanche, le travail continuera notamment sur la coquille de train de la Fauvette qui sera remise en place. Cependant un frottement d'une des trappes latérale nécessitera un peu plus de mise au point.
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