Ca y est, vous savez.
Ces préparatifs, cette remorque. C'était pour ça.
L'opération a eu lieu mardi dernier. Partis de la Montagne Noire la veille, Bernard Claude et Alain ont rejoint les Alpilles à la tombée de la nuit.
Avec une préparation non sans efforts et la course en sac habituelle : remorque prête lundi à 15h, visite médicale pour le permis et assurance remorque, ANEPVV ce lundi matin, départ à 16h et arrivée aux Alpilles vers 21h. Zénon et Jean-Claude les attendaient encore !
Mardi le chargement a duré jusqu'à 15h avec l'aide d'Olivier et de son père. Olivier, qui se sépare de son FY, arrive encore à sourire en voyant partir beau son planeur. Mais il sait qu'il part plus loin pour voler plus souvent.
Suivi d'un départ à 16h et une arrivée au hangar vers 21h. Heureusement que la place pour la remorque avait été réservée.
Et ce samedi, remontés comme pas trois au plaisir de rendre le service au nouveau planeur les lèves-tôt se seraient presque trompé de hangar.
Mais avant il faut prendre des forces. Les grandes plumes ça demande de la force. ASH30, Bijave, 904... au dessus de 15 mètres vous pouvez préparer vos muscles. Et donc, mettons de l'énergie dans ces muscles. Il ne fait pas très beau, on peu même prendre un fond de vin avec la pizza, les radis, le foie gras. Tout ça avant le confit et le rôti de boeuf. On enchaîne sur du fromage, une tarte bretonne et une tarte au citron. Repas frugal.
Un petit café ? Bon d'accord.
Et comme, le jour se levant, il est déjà 15h, quelques bras sont arrivés au terrain, on va pouvoir monter la bête. Ne traînons pas, le nuage noir qui pointe derrière le hall de montage ne nous dit rien qui vaille.
A six par aile, il faut bien ça, on arrive à passer par dessus le bord de la remorque. Les ailes sont posées juste à l'entrée du hangar, mais la droite dépasse un peu. C'est grand.
Une fois oublié le poids des éléments, le planeur se monte facilement. Il faudrait un porte-aile-de-janus pour aller encoer mieux, rapport aux volets. Pour la prochaine fois.
Quand la pluie arrive, tout est monté et on pousse le Breguet à l'intérieur pour l'abriter. Il trouvera sa place définitive grâce à un crabe, afin que le Zlin puisse également revenir sous le toit. Les commandes sont branchées, et Henri commencent déjà à trouver la place arrière agréable. C'est vrai qu'on a envie de s'installer et de prendre l'air. Bientôt.
Bon, il reste tout de même cette histoire de table retournée dans la cantine. Mais ce sera pour une autre fois.
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