Venez nombreux samedi 25 à 14h, on vous attend pour démonter l'edelweiss. Ah bon on a une edelweiss ? Bon, ok, c'est un acba 3, c'est à dire un empennage en croix monté sur une edelweiss qui a perdu son V. Il n'empêche, il faut démonter le planeur pour faire de la place : le Spal arrive. Quel Spal ? Mais bon sang je ne comprends rien. Lecteur rassure-toi, le blog va t'aider.
L'edelweiss d'abord.
Pour ceux qui ont l'habitude de se promener dans le hangar, il n'est même pas certain que vous sachiez de quel planeur je parle. C'est normal, c'est celui tout au fond à gauche. Une aile au dessus du bijave, une aile sous le coutouli. Et devant, il y a le fouga CM8 qui attire un peu plus l'oeil avec sa couleur rouge et son empennage toujours en V, lui. Voilà, maintenant vous avez où est cet edelweiss, ou en tout cas où il était samedi vers midi. Et je vous rappelle que le but est de démonter ce planeur. Le planeur au fond, tout serré et imbriqué dans les autres... Vous me voyez venir.
Démonter un planeur dans un hangar çs se fait, mais il faut au moins le mettre à l'horizontal, et s'assurer qu'on peut marcher tout autour, porter et déplacer les ailes. Dans la position initiale de l'acba, ce n'est pas possible. Il faut donc le dégager et pour cela pousser tout ce qui est devant. Devant l'acba, il y a le fouga. Devant le fouga, le Storch, puis le fokka, la fauvette, le T21, le NV le Zlin, le 904. Ah oui quand même. En plus certains de ces machines ne sortent que pour Aérorétromobile, donc elles sont bien tankées au fond, serrées au maximum, peu mobiles. Mais on y va.
On sort complètement les 2 avions volants, le 904 et la fauvette, le T21 et le fokka. Ca fait du monde sur le parking.
A l'intérieur, on avance le Storch, et pour cela il faut lui lever la queue pour passer par dessus l'aile de l'acba. C'est lourd une queue de Storch en fait. Tout bouge à l'aide d'un crabe qui permet des mouvements divers et variés. Et finalement à 4 on arrive à dégager suffisamment de place autour du planeur souhaité. C'est bon, on va pouvoir démonter sur place.
A ce moment, comme par miracle, des bras supplémentaires entrent dans le hangar. Les bras cherchent un pilote remorqueur. On leur propose de nous aider à déposer les ailes, et ensuite on leur trouvera un pilote. Deal. Le planeur se démonte sans difficulté, et stocké au fond du hangar. Les axes et les commandes sont protégées de la poussière, on prend soin des machines.
Après un petit tour en piste pour honorer la promesse du remorquage, la manche à air en direction Autan annule les décollages et nous volà de retour au hangar. Il faut maintenant tout remettre en gagnnt la place souhaitée. Le fouga remplace l'acba, le fokka remplace le fouga. Le Storch est remis à sa place et ensuite le reste rentre aussi. L'ancienne place de la fauvette est désormais libre. Ce n'est pas parfait parce qu'avec l'heure le rangement s'est fait moins précis, mais il y aura de la place pour le spal.
Et donc ce Spal, quel est-il ? Un Spalinger S18, le planeur qui a obtenu le record du monde de durée en 1942... à la Montagne Noire. Il y a peu de planeur aussi emblématique que celui-là sur notre aérodrome. Celui-ci appartient à François qui le met à disposition de l'APPARAT. Il est en état de vol et les membres de l'APPARAT qui ont l'expérience du Nord 2000 pourront tout à fait voler dessus.
Le planeur est livré dans une remorque tout en bois dont la peinture craquelée ne masque pas l'élégance. La remorque n'étant tout de même pas taillée pour les longs trajets, c'est sur un camion qu'elle arrive au terrain. Merci à Pierre, le routier sympa.
Tout cela pour dire que ça bouge toujours à l'APPARAT, on vous l'avais dit.
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