dimanche 9 août 2020

8 août - journée de vol d'août

En période d'été et de congés, il eût été facile de passer à côté de la journée de vol mensuelle à l'APPARAT.

Que nenniet.

Un peu plus d'un mois après la précédente édition (avez-vous lu le résumé ici ?), les pilotes de l'APPARAT se retrouvent de nouveau pour profiter des machines rares du musée. Si rares que certains repoussent même leur départ en weekend pour en profiter.

En état de vol, le Breguet 904 et le T21, le NC859 et le Zlin. Mais faute de pilote ce jour, le bel avion de voltige restera au sol. En revanche, le T21 a déjà 2 volontaires, peut-être 3 et ceux qui ne sont pas exprimés mais qui craqueront en le voyant en piste. De son côté, le 904 a également un vol de sûr, et un ou deux potentiels.

Bref, un programme bien rempli qui ne demande que des ascendances. Là en revanche, ça pein un peu. la météo du jour est chaude, presqu'autant que la veille qui a vu un beau pic de chaleur dans la région toulousaine. Les orages pointeront le bout de leur nez en soirée mais la pluie n'est attendue que le dimanche. Donc du chaud, probablement stable. Ce n'est pas aujourd'hui qu'on dépassera Puylaurens en Slingsby. Essayons déjà de dépasser le rayon de 5 kilomètres.

Il y a de l'activité en piste. Des élèves et des Vols d'Initiation chez VVMN, la même météo pour tous avec ce petit vent de nord ou nord-est qui n'aide en rien. Ah si, il assure de revenir plus facilement quand on est allé montrer le Lac de St Ferréol au passager. Faisons contre mauvaise fortune bon cœur.

En piste 30, on aligne le torpedo devant, et le tandem derrière. Le premier décollage du Slingsby se fait avec le Midour qui n'est pas le plus adapté au remorquage du planeur britannique vintage. Heureusement Romain a de bons bras et Jean-Claude de bonnes aptitude de remorqueur. Après quelques longues minutes le T21 interrompt la montée (?) dans ce qui ressemble le plus à une colonne d'air ascendant. Disons que ça ne descend pas trop.

En tout cas le planeur est bien content d'être là, son équipage aussi. La chaleur est bien plus supportable avec 65 km/h de vent dans la figure, un peu plus haut que le terrain. Pour rester le plus au frais possible il faut éviter de descendre, et c'est là que ça se corse.

Autour du T21, deux ASK13 tentent également de faire durer le vol. Les réussites varient. pour le Slingsby, ce sera un quart d'heure.

Pendant ce temps, Bernard a décollé en 904 avec une passagère. Malgré les adjectifs peut valorisants dont il gratifiera les pompes lors de son retour au sol, il parvient tout de même à tenir 40 minutes, égalant le record de la journée établi peut avant par un ASK13 orange.

L'équipage du T21 tourne, c'est Frédéric puis Frédéric qui prennent la place droite du torpédo. Le 3e et dernier vol de la machine durera 25 minutes ce qui est bien pour la journée.

ASK13 vu d'un Slingsby T21...

... et vice et versa

Pendant ce temps, la fatigue et la sécheresse ont raison du pilote remorqueur du jour. Il préfère rend le manche au bout de 4 heures sous la bulle chauffée de l'avion. Il a évidemment raison. La relève vient alors en la personne de l'instructeur qui pilotait le T21, clouant ainsi la machine au sol pour la fin de la journée, dommage.

L'après-midi n'est cependant pas finie, et la dernière partie va se mettre en place. De passage pour a journée, Pierre-Etienne est venu avec son appareil photo dont il connaît relativement bien le fonctionnement. L'idée est de faire quelques clichés des planeurs du musée, en l'air si possible.

Un vol photo ça s'organise, afin de garder le meilleur du temps de vol qui sera forcément court au moins pour le planeur. Non, le vent de nord ouest ne viendra la sauver la fin de journée.

Le plan est le suivant : on met le photographe dans le NC en enlevant la porte droite, et Bernard aux commandes. Après avoir lancé l'hélice, Olivier rejoint la piste et prend le Midour pour remorquer le 904 avec Guillaume et Romain.

Le NC décolle en premier, fait un tour pour se positionner à bonne distance mais en parallèle de l'attelage au décollage. Merci le téléobjectif. Au top du photographe, l'attelage met les gaz et commence son ascension, classique. Virage à droite vers la pente, le NC est à gauche et le photographe ets bien placé.

Au niveau du lac, virage à droite pour le Midour qui revient se placer face au soleil. Virage à gauche pour le NC qui revient se placer plus haut afin d'avoir un autre angle. Puis le planeur largue, et on recommence un peu pareil sans le remorqueur.

En fin de vol, le NC fait quelques passages au dessus du planeur afin de capter la "croix" que représente la forme du planeur vue de dessus.

Enfin ça c'est la théorie. Malgré un briefing bien effectué et des consignes claires, les vitesses d'évolution relatives amènent un peu de surprise et le temps de se rattraper l'un l'autre tout cela prend un peu plus de temps que prévu. Les clichés ne sont pas tout pile dans l'axe rêvé. La lumière est juste nu peu plus faible qu'espérée.

Hé, on chipote là. Il y a de belles photos quand même. Voyez plutôt.

Et quand le soleil se couche, les aéronefs sont déjà touché le sol. Le temps de les ranger, les copains ont fait la cuisine et la soirée se termine au barbecue et à la salade.

Parce que les vols c'est bien, mais les copains c'est encore mieux. A la fin ce sont aussi eux qui assurent que les vols sont beaux.


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