lundi 18 avril 2016

Samedi 15 - freins et batteries

Il y a peu je vous disais que nous avions une opportunité de remettre le Storch en route, c'est à dire de faire tourner le moteur pour qu'il puisse se déplacer au sol. Je peux vous en dire un peu plus.
Nous avons été contactés par une équipe production d'un film de cinéma français. Une grosse production avec des acteurs bien en vue. Je ne souhaite pas donner de nom ici tant que rien n'est confirmé mais vous pouvez venir en discuter avec nous et vous aurez plus de détails.
Le film nécessite un avion avec certaines caractéristiques bien précises et notre MS505 convient tout à fait au réalisateur.
Pour y arriver, il faut remettre le moteur en route, et assurer le déplacement de l'avion jusqu'au lieu de tournage en Belgique pour fin juin début juillet.
Je vous donne ci-dessous les grandes étapes des travaux à réaliser :

Etape 1 : mettre le moteur en route
Quand : dès que possible / avant fin avril

Etape 2 : faire les plans des bâtis pour installer l'avion démonté
Quand : avant début mai

Etape 3 : construction des bâtis, préparation accastillage
Quand : avant mi-mai

Etape 4 : démontage du Storch
Quand : le 28 mai - notez la date il faudra être nombreux !

Etape 5 : installation dans le container
Quand : 4 juin

Etape 6 : tournage du film en Belgique
Quand : du 15 juin au 10 juillet

Etape 7 : remontage au retour
Quand : mi-juillet

Et à part ça, on en est où de l'étape 1 ?
Si vous avez lu l'article précédent, vous avez vu que les travaux sont bien entamés. Bernard est parti pour trois semaines mais son absence ne ralentit pas l'ardeur des volontaires à la restauration de l'avion. Samedi 9, Jean-Claude changeait les durites et remontait le filtre à huile. Il ne manquait que l'huile qui est arrivée depuis. De son côté, Olivier terminait le changement des silentblocs du tableau de bord.
Ce samedi 15, le vent d'Autan a cloué les vélivoles au sol, et la maintenance a pu avancer à bon train.
Le moteur est maintenant inspecté, son circuit d'allumage est bien en place, toutes les tuyauteries sont là et en état. Malheureusement, une erreur dans la livraison d'huile nous a empêché de faire le plein : notre moteur aime l'huile minérale non-dispersive, et le D sur les bidons nous a mis la puce à l'oreille avant de commettre une bévue.
Le freins sont rebranchés. Le circuit a été rempli et une pression sur les palonniers n'a pour le moment mis en évidence aucune fuite. Cela ne promet pas un freinage efficace pour le moment, mais ça rassure sur le bon été de l'avion.
Les batteries neuves achetées le matin sont en place. Il manque un câble pour les relier en série et il faut changer une cosse sur le faisceau, mais le faisceau en lui-même est toujours là, bien fixé, et les câbles électriques semblent en bon état.
Au passage et tant que nous avons la tête dans le fuselage, un coup d'œil nous rassure sur le présence et la bonne fixation des câbles et renvois de commandes vers la queue de l'avion.
Le démarrage du moteur n'est plus loin, on voit bien que le plein d'huile et d'essence pourra être fait le weekend prochain pour tester les circuits en pression. Il reste l'alimentation électrique qui ne devrait pas poser de problème, et la sécurisation des éléments qui pourraient souffrir des vibrations.
Le weekend prochain sera chargé.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire