lundi 16 juillet 2012

15 juillet - First competition day, first cow

Good morning France!
La première journée de compétition a été bien remplie. La météo du jour donnait un fort vent (25 Kt Ouest) et des cumulus, entre 6 et 8/8. Le circuit prévu faisait 96 kilomètres et la quarantaine de concurrents se demandait bien comment passer le premier point de virage.

la feuille de circuit


le briefing à 10h, english speaking


le briefing francophone, par Johannes qui traduit le chef pilote

En effet cher amis vélivoles, avec un plastique, la 2e branche du circuit ne vous semble qu'un légère correction de dérive pour un vent majoritairement travers. Avec un Nord 2000 qui transite à 80 km/h, vous vous retrouvez avec une telle dérive que le vent est de toute façon de face.
Mais commençons par le début. Parti au remorqueur à l'inverse de la majorité des autres Olies qui sont treuillables, le Nord 2000 n°13 s'installe confortablement sur la pente pour commencer. Le décollage a lieu vers midi, après un frugal repas dévoré en piste pour notre Carl de compétition. Solidaires, les équipiers décident immédiatement après le décollage, d'aller manger également. Météorologues dans l'âme, nous décidons de nous mettre bien à l'abri du vent du côté Ouest du club house. Pour un vent qui vient de l'Ouest, il y a des décisions plus affûtées. On apprend tous les jours.
Grâce à la radio portable mais pas trop (elle n'a pas de batterie et est branchée sur l'allume-cigare), Bernie fait des vacations avec Carl toutes les demi-heures. Et à l'abri dans le local du club où les locaux déjeunent de soupe, nous rangeons notre saucisson pour nous couler dans le moule anglais en buvant une tasse de thé. J'en profite pour faire une petite sieste, pour bloguer un peu. Christopher va tester le simulateur de la fédération britannique, muni de 5 écrans et d'instruments à affichage digital.
A la dernière vacation, Carl nous a annoncé qu'il est très proche du premier point de virage, ça semble bien parti. Ça se gâte quand il décide de faire la vacation suivante avec son téléphone portable. C'est la vache.
Le PC vache est très efficace et nous fourni une carte très précise pour localiser le champ. Ils nous rassurent en nous disant que c'est une bonne zone (contrairement à beaucoup de zones qui le sont moins). De plus le champ est en bord de route, facilement accessible, et pas trop loin (25 minutes au GPS, donc le double avec la remorque). Il est 15h15 quand nous quittons le terrain en quête d'aventure dans les bocages anglais. Lovely.
A 16h00 nous avons le Nord 2000 et Carl en vue. Le planeur est bien posé, pas trop loin de l'entrée du champ. Il y a de la place pour ranger la remorque le long d la route sans trop gêner la circulation. A propos de circulation, autant les anglais sont courtois, autant ils roulent vite dans leurs lacets de campagne. Et les motards sont de vrais champions de la vitesse. Il y a d'ailleurs des panneaux routiers spécialement à l'intention des motards pour leur demander de ralentir avant certains virages.
Le champ est humide mais pas trop, avec des bouses mais pas trop. De toute façon on marche dans les crottes de mouton sur l'aérodrome, ont commence à s'habituer. Le seul vrai problème réside dans l'entrée du champ. C'est une entrée pour un homme, voire du petit bétail. Mais pour un fuselage de Nord 2000, c'est trop étroit. Pas grave, on portera. Et voilà comment on sort un Nord 2000 d'un champ, à épaule d'homme et de femme, par dessus les barbelés. Ça se fait bien finalement, et heureusement que ce n'est pas un janus.

tir à la corde pour se rapprocher de l'entrée du champ

Le démontage et la mise en remorque se fait rapidement, et à 17h20 nous prêts à repartir. L'efficacité des dépanneurs n'est plus à prouver, les mécaniciens Ferrari n'ont qu'à bien se tenir. Après un demi-tour de la remorque en bloquant la circulation, nous repartons. La voiture et la remorque partent devant, le minibus part avec un peu de retard, le temps de nettoyer un peu les chaussures histoire de na pas trop embouer les planchers du véhicule.
Le GPS n'a plus de batterie, et nous préférons brancher la musique car le moral est au beau fixe. On retrouvera bien la route. Et puis de toute façon on a le temps car la remorque roule plus doucement et sur des pentes plus douces. En minibus, nous pouvons prendre un chemin plus court et du coup rattraper l'attelage à l'arrivée. On a même le temps de manger un peu de chocolat.
Carl appelle. Il est inquiet de pas nous voir dans son rétroviseur. Nous le rassurons. Nous sommes perdus mais ce n'est pas grave. En débranchant la musique, nous remettons le GPS en service afin de trouver le chemin le plus efficace vers le retour.
Carl appelle de nouveau. Il est vraiment très inquiet. Ah non, cette fois c'est pour signaler un problème. La voiture est en bas d'une côte, et l'embrayage refuse de tirer la remorque plus haut. Ils sont donc coincés, n'osant plus il avancer ni reculer. La galère. Heureusement nous ne sommes pas loin puisque nous arrivons au terrain. Il nous suffit de redescendre dans leur direction. Sur place, nous échangeons un véhicule tracteur contre un autre (le minibus est heureusement muni d'un crochet d'attelage, puis après un demi-tour sympathique au milieu d'un chemin étroit, nous repartons en direction du troisième chemin qui rejoint la plaine au sommet. Celui au long duquel les pentes sont les plus faibles. Mais le plus long. Ceci dit il n'est pas tard. Le soleil commence à peine à baisser, et les rayons bas sur les collines vertes et anglaises donne un très bel effet. Nous parlons aux moutons au bord de la route. Ils nous répondent. Nous plaisantons de cette journée qui finit bien malgré plusieurs péripéties. Le terrain est en vue.

une épingle négociée avec virtuosité par le minibus et la remorque

Arrivés sur place, sans autre souci, mais il y avait toujours un doute, nous passons au PC de course pour rendre le logger. Parmi les concurrents, seuls deux ont bouclé le circuit (un Oly, un Ka6), il y a 11 vaches, beaucoup ne sont pas partis. Cela laisse à Carl de bonnes possibilités de classement. Mais ce soir il commence à se faire tard, et nous décidons de rentrer, la journée à été bien remplie.
Ou peut-être la journée n'est-elle pas terminée ? Sur le chemin du retour (en minibus uniquement, pour ne pas fatiguer l'embrayage de la voiture), nous faisons le menu du soir avec du canard et du scrumble aux pommes. Christopher envisage déjà de démonter l'embrauyage pour le changer sur place, il paraît que ça se fait bien sans même avoir à enlever le moteur. Arrivés à Bishop's Castle, nous sortons faire quels courses pendant que le minibus rentre au gîte, il reste quelques centaines de mètres.
C'est en rentrant des courses que la dernière péripétie arrive. Devant la porte du gîte, les 5 occupants du minibus attendent. Ils attendent les clés que j'ai dans la poche. Et ils attendent aussi les clés de l'autre gîte qui sont... dans la boîte à gants de de la voiture. Qui est au terrain.
Heureusement il n'y a que 20 minutes de trajet. Un aller-retour plus tard et la journée pourra se terminer, avec le cassoulet et le scrumble prévue. Le pub est fermé car c'est dimanche soir et il ferme plus tôt. Pas grave, la fatigue gagne.
Demain il pleut, on peut se lever plus tard.

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