Pour le deuxième jour, la météo était moins bonne. Mais nous le savions déjà et nous avions réglé l'heure du réveil en conséquence.
Arrivés pour le briefing à 10h, nous rangeons le minibus à sa place et après un bref passage par le club house afin de lire le classement des compétiteurs, nous ressortons déçus. Rien, pas d'affichage. Nous en déduisons que l'annonce sera faite au briefing, auquel nous nous rendons.
En effet, après un bref accueil annonçant une épreuve humide pour le jour, notre hôte enchaîne sur le calcul de scores. A l'origine ils avaient prévu d'utiliser le système de comptage de points historique des Jeux Olympiques. Mais au vu des résultats (qu'ils ne veulent pas communiquer) cela ne semble pas convenir. En revanche, grâce aux conditions météorologiques spécifiques de la veille, il est toute de même possible d'annoncer les vainqueurs des deux catégories, vu qu'à chaque fois un seul compétiteur a réussi à boucler le circuit.
Ils viennent tous les deux au micro et racontent leur vol, afin de bien expliquer comment il a été possible de boucler l'épreuve. Cela est avec beaucoup d'humour et de détails, dans une bonne ambiance. De toute façon ils ont le temps vu que la météo n'est pas clémente.
En effet, le chef pilote prend la parole pour nous afficher les cartes du jour. Le vent est fort, la pluie aussi. Il est convenu de se réunir de nouveau à 14h pour un second briefing, pour éventuellement décoller plus tard. Avec la nuit qui tombe tard, on peut se permettre de décoller jusqu'à 18h si nécessaire.
Nous passons donc à la salle commune, pour du blog, du partage de photos. Puis la soupe du midi (achetée à la cuisine du club), agrémentée de salade de riz sans riz. Oui parce que sur les 2 casseroles de riz mises sur le feu le matin, l'une n'a jamais bouilli et n'a donc jamais contenu de riz ; l'autre n'a eu que 5 minutes de cuisson, et l'heure passant nous avons du l'abandonner afin de respecter l'horaire. La salade riz se touve donc composée d'oeufs durs encore dans leur coquille, de tomates entières, de pain et de pâté de campagne. En l'absence de verres pour l'eau, nous commandons un thé. Sauf Bernard qui préfère aller laver son bol à soupe afin de s'en servir pour le liquide aqueux.
Le temps passe, les discussions avancent, certains siestent. Pour ma part je retourne essayer le simulateur dans le hangar, afin d'enfin voler sur Longmynd. Avec 25 Kt de vent d'Ouest (les conditions de la veille), la pente simulée donne très bien. Les remises de gaz sont tout à fait possibles. En revanche, l'atterrissage vent de travers sur l'équivalent de notre 03 demande un décrabage parfois un peu fort. Mais c'est pour le sport.
A 14h, le briefing annonce une épreuve pour deux heures plus tard. Une épreuve type mauvais temps. Il faut entrer dans deux cercles, parcourir le plus de bornes possibles avant de les quitter, puis avancer. Le premier cercle fait 50 km de rayon et commence à 4 km du terrain, le long de la pente. En revanche le second commence à 17 km du terrain, ça va être beaucoup plus difficile. A ce moment, il est difficile de croire à une trouée nuageuse. L'extérieur baigne dans une poissasse épaisse et humide. Mais toujours pas de pluie, ce n'est qu'un crachin qui ne nécessite ni imperméable ni casquette.
Carl sort prendre la température et l'humidité, il chronomètre l'avancée des fronts et mesure le temps que mettent les vagues de nuages à passer d'une crête à l'autre. Carl est perplexe. L'éclaircie promise a bien lieu. Elle dure 20 minutes.
Heureusement, pour nous remonter le moral il y a le classement. après avoir recalculé tout comme il faut, les organisateurs affichent enfin les positions relatives des compétiteurs. Notre Carl national a parcouru 36 kilomètres, ce qui le place en 4e position, au pied du podium. Le voilà tout plein d'entrain pour en remontrer à ses concurrents lors de la prochaine épreuve. Britaniques, tenez-vous à vos manches à balai, le Nord 2000 va vous friser les moustaches !
La journée officiellement bâchée, le minibus rentre au gîte, plein d'idées de menu pour le soir. Carl et Bernard restent afin d'assister à un briefing spécial pour le lancer au bungey (que nous appelons sandow), pour le cas où une possibilité de lancer avec de moyen existerait un des jours suivants. Mais Carl a déjà testé lors de ses jours d'entraînement. Je vous laisse d'ailleurs admirer la performance.
Au gîte, le menu s'affine. Cuisses de canard confites, spaghettis, mais aussi des pickles de différentes sortes, des crudités (parfaitement, je vous vois sourire mais c'est la vérité) de la saucisse et en dessert un magnifique gâteau avec de la crème anglaise, afin de laisser l'illusion que nous mangeons local.
Pour ce qui est de la boisson, elle est bien locale. Ce soir, c'est pub.
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