Le rendez-vous avait été fixé à 9h, à l'aérodrome. Tout le monde est à l'heure sauf l'organisateur qui avait fixé l'horaire, jusqu'ici rien d'anormal. Christophe en profite pour remplir le minibus, tout le monde y allant de sa valise et de son petit sac de victuailles ou de pharmacie. Le nécessaire de survie en quelque sorte.
C'est aussi l'occasion de faire connaissance de tous les participants du voyage, car certains ne se connaissent que par voie de messagerie internet. Il y a Isabelle, Christine, Alain, Christophe, Jacques et Olivier. Différents styles, différentes origines, même envie de passer une bonne semaine de l'autre côté de la Manche et même en fait non-loin de l'océan Atlantique. Peut-être même qu'il sera possible de s'y baigner ? Certains ont pris leur maillot de bain, d'autres sont plus conscients du froid polaire de cet océan Atlantique anglais.
Peu avant l'heure prévue du départ, c'est l'arrivée de la presse en fanfare et en klaxon. Il faut faire la photo de groupe alors que les sourires sont encore sur les visages. Les casquettes s'il vous plaît ? Il y a des cesquettes auxcouleurs de la France et au numéro 13 du Nord 2000. En plus c'est le chiffre du jour, coïncidence ou signe de bonne fortune ?
Après 2 ou 300 photos ("serrez-vous un peu c'est plus sympa") il est quand même temps de prendre la route. Direction Toulouse pour commencer, puis l'autoroute de Limoges. Le ciel est bleu, les cumulus bourgeonnent. Ca ne durera pas.
A la pause de midi, la première aire n'est pas accueillante. Il y a trop de monde (ça sent les vacances), peu de tables et pas assez d'ombre. Le conducteur décide de poursuivre un peu pour s'arrêter à l'aire suivante. Le choix est bon car à l'aire suivante il y a un peu moins de monde, toujours pas de table disponible, mais surtout le temps s'est gâté, du coup il n'y a plus besoin de chercher de l'ombre.
Après une pause raisonnable à base de tomates, excellente salade au noix d'Amazonie (qui se jette dans le Brésil il paraît...) et un peu de saucisson et autres biscuits, il est de temps de prendre un café et la route.
Le temps se gâte bien. Le front était visible de loin, mais maintenant il n'est plus visible... car le minibus est dedans. Il pleut, vente, le minibus teste ses limites d'adhérence dans certains ronds-points. Après être sortis de l'autoroute à Chateauroux (oh tiens, ne dirait-on par Argenton ?), le petit groupe fonce vers Tours pour reprendre la voix rapide en direction du Mans et de Rouen, l'étape du soir. Actuellement il pleut toujours, Alençon est en vue, tout s'annonce bien.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire