Ce mercredi, le terrain est dans la couche. Nous arrivons pour le briefing qui ne sera qu'une formalité. Même les moutons locaux s'abritent sous les remorques par crainte d'une hygrométrie trop importante qui les ferait gonfler de façon immodérée.
Du coup, nous décidons d'abandonner Carl et Bernard en attente du briefing de 14h, et nous fuyons vers des cieux plus bleus et des campagnes plus vertes, à la ville et vers la découverte d'autres horizon. Je parle ici du musée de la RAF sur l'aérodrome de Cosford. Ce musée, comme beaucoup de musées anglais, est impressionnant. D'abord, il est forcément tenu par des vélivoles, quand on voit l'enchevêtrement d'appareils dans les hangars.Les hangars, évidemment. Au nombre de quatre, ils abritent des avions de taille diverses et variées, mais surtout grandes. Sans plus de texte, je vous donne un aperçu, qui se regarde en 3 dimensions et avec le cou qui se tord pour observer devant, à côté et au dessus de soi.
A 14h, nous tentons un point météo avec les compétiteurs qui sont resté à Longmynd. Répondeur. Du coup nous mangeons à la cafétéria locale, des chips, des beans, des sausages, et de la bière Spitfire. A la fin du repas, nous reprenons la route du retour. En chemin, le réseau téléphonique reprend du service, et Carl nous annonce que nous avons quartier libre car l'épreuve est annulée. Nous en profitons donc pour faire un détour par Shrewsbury, la ville du coin, pour un peu de shopping (que nous appelons emplettes).
La ville est sympathique. La météo est clémente et nous nous demandons bien comment l'épreuve a pu être annulée mais puisque c'est officiel, nous pouvons chausser nos lunettes de soleil et errer dans les architectures et les magasins anglais.
Au retour à l'aérodrome, nous assistons à quelques décollages de loisir puis nous rentrons au gîte.
Ah, en fait non. Car au moment de partir, la pluie fine commence à tomber, annonçant un grain. Les heureux pilotes qui ont sorti leurs machines pour la journée craignent ce grain, et du coup essaient de les rentrer avant l'humidité liquide qui approche. Et comme tout le monde n'a pas la chance d'avoir une équipe technique talentueuse et nombreuse, ils quémandent un coup de main, que nous leur accordons. Nous voilà donc à démonter le Meise du 1er au classement (notez le fair-play), et l'Oly d'un anglais dont l'équipe est partie également à Cosford. Mais la sienne n'est pas rentrée, et il est bien embêté pour démonter seul.
Nous pouvons enfin reprendre le chemin du gîte, sur lequel nous croiserons encore l'Aventure sous la forme d'une transhumance de moutons, pour lesquels nous nous rangeons afin de laisser passer le trafic bêlant.
Ce soir au menu, ce sont des pâtes à la carbonara, et des bananes flambées. Un ti' punch pour le goût, et au lit.
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